8 ans et le manque d'un papa et une maman ensemble se faisant ressentir mon père m'emmena le temps d'un de ses procès d'une longueur morbide à Miami.
Mais il n'oublia pas de m'emmener à Orlando. A l'époque cette ville n'était pas encore la capitale des parcs d'attractions, de l'entertainement. Mais en 3 jours, ma vie et ma passion pour Walt Disney changea beaucoup de chose. Magic Kingdom ! Je me souviens de la façon dont on pouvait accéder au parc et il y avait du choix; bateau bus ou le monorail.
Ce dernier qui était jaune je m'en souviens très bien, passait à travers d'un hôtel gigantesque. Je m'en souvient encore comme si c'était hier. La Musique et l'odeur des Hot Dog m'envahissaient les oreilles et le nez et je ne m'attendais pas du tout à découvrir un monde aussi magique et aussi parfait.
De voir les bateaux déjà bondés, ce monorail qui prenait des passagers sortant à peine de leurs chambres d'hôtel, Waou mais ou étais-je et surtout qu'elle logistique. Quel homme avait pu faire une chose pareille ? Pour moi du haut de mes 8 ans j'étais plus qu'émerveillé et surtout époustouflé par autant de perfection au mètre carré.
Main Street, je me croyais dans un film. Et j'étais là, à me faire mon film à présent. Biensur les attractions Pinocchio ou Blanche Neige existaient déjà. Ces attractions populaires étaient pour l'époque déjàd'une technologie déjà très avancé. Le Voyage dans le Nautilus marqua pour moi un moment encore plus poussé, comment arrivait-il a nous emmener sous l'eau ?
Cet endroit devenu aujourd'hui en partie "Seven Dwarf" et " Le monde d'Ariel".
Puis ce Château, j'étais si petit alors il me paraissait si grand !
Biensur se dressait déjà Space Mountain et Big Thunder Mountain au loin ! Mais les choses qui me plaisaient le plus étaient les audio-animatronics de "Tikki's Room" ou encore "Country Bear Jamboree" oú des ours jouent de la musique country, d'où le nom de l'attraction. Côté scène, les personnages montent depuis le dessous de la scène grâce à des plateformes, descendent du plafond ou sortent de derrière les rideaux tandis que côté public d'autres personnages, disséminés dans la salle dont des trophées accrochés au mur, interagissent avec ceux sur scène. c'était dingue ! Moi qui adorait déjà le monde du spectacle, j'en avais vraiment plein les yeux ! Je me souviens même que lorsque nous y étions il construisait une immense montagne, cela allait devenir Splash Mountain. Nous avions même remarqué des hommes qui embarquaient dans d'immenses troncs d'arbres en costumes-cravates bravés cette toute nouvelle attraction qui allait prochainement ouvrir.
Déjà à l'époque, la parade électrique de la nuit qui retentissait où la musique de "it's a Small Word" n'étaient pas ancrés dans notre culture européenne mais c'était magique, j'étais devenu un Disney Addict !
Je n'étais pas trop "rencontre de personnages " j'en avais même peur et de plus, ce n'était pas commun déjà à l'époque, les smart-phones n'étant pas là pour immortaliser la rencontre. Mais de vivre une expérience unique et surtout familiale, c'était la premier fois à 8 ans que je pouvais vraiment m'amuserai surtout avec mon mon père.
A partir de cet instant, j'ai commencé à acheter des bouquins, de me renseigner puis dès le début des années 90 quand un certain François Mitterrand (on va faire vite, car c'est bien plus compliqué que ça ) signe la présence et l'achat de terrain sur l'Est Parisien j'étais fou de joie ! Par la suite j'ai eu cette chance de pouvoir venir sur ce gigantesque chantier qui rassemblait tout les savoirs-faire et surtout toutes les langues du monde. Mon père ayant un accè, car il y travailla m'y emmena plus d'un fois et de voir l'avancer de ce projet majestueux en avant première me permettait déjà de voir l'ampleur de cette ville américaine qui sortait de terre.
Habitant Paris à l'époque j'y allais tout le temps, Euro Disneyland était ma nouvelle destination tant attendue. Je m'y rendais les week-ends et nous nous y rendions entre amis ou en famille ! J'ai même eu cette chance d'emmener mon frère tout seul, j'étais trop fière ! J'avais eu également cette chance de dormir dans ces nouveaux hotels, bon il n'y avait pas de monorail qui passait dedans mais c'était magique de pouvoir continuer la nuit sur place !
J'aimais mis rendre le soir, le temps d'un diner, on avait droit a un moment de tarifs préférentielles à partir de 17h00. Puis la vie, le travail le quotidien sont arrivés mais javais toujours cette lueur, ce Disney insight en moi, ce goût surtout pour la logistique d'une attraction, du savoir faire et de l'entertainment à l'américaine que j'apprécie tout particulièrement. Ayant entre temps voyagé une dizaine de fois vers New York, Boston, Chicago ou encore Los Angeles ( oui oui j'ai également été à Disneyland Anaheim ) ce goût liant Disney et les USA n'a jamais disparu.
Aujourd'hui, le Parc Disneyland Paris a évolué, des attractions ont disparues, beaucoup de rénovations... J'ai même eu peur un moment donné que le parc disparaissent ... qu'il ne soit pas adopté par les européens, par nous, le français qui n'aime rien, chauvin, car bien différent.
Les temps ont évolués, les priorités, la vie, je n'habite plus sur Paris mais à Bordeaux.
Aujoud'hui j'ai 42 ans, 2 enfants comme vous le savez, Elena et Timeo mais j'ai surtout une femme Disney Addict également, et sans elle ma passion ne serait pas la même. De pouvoir vivre cette passion ensemble, voyager en famille et surtout quand nous nous rendons à Disneyland Paris ou encore dernièrement à Wat Disney Word, je me dit que la boucle est bouclée ! Mais surtout de voir ce même sentiment et ces émotions a travers les yeux de mes enfants, c'est magique ! Timéo a l'âge que j'vais à l'époque et je me revois complètement, il est curieux, attentif et passionné par les détails.
Cette année et juste avant cette crise que nous traversons, 34 ans plutard, en février, pour mon anniversaire j'ai décidé d'emmener ma famille à Walt Disney World. C'était des vacances inimaginables, pleines de rebondissements, de surprises, de magie , d'amour et de souvenirs ! Le retour fut un peu compliqué, vous l'imaginez.
Oui, même si j'ai eu le temps de pouvoir me construire depuis mes 8 ans, il y a une chose qui ne change pas lorsque l'on reprend ce fameux monorail jaune qui traverse le Disney's contemporary hotel, c'est la magie qui révèle en vous ce petit garçon que je suis et qui me dit au final que je n'ai pas beaucoup changé mais qui vous fait comprendre que la vie est un élan d'envies et de rêves et qu'il ne faut surtout pas les mettre de coté !
La suite à lire prochainement est notre séjour à WDW...
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